Le Merdisme ou l'Art qui s'Oublie
mardi 8 juillet 2014
mercredi 21 mai 2014
lundi 18 novembre 2013
lundi 7 octobre 2013
Second
Manifeste Merdiste
Dans une époque de merde tout art tend à la merde !
Le merdisme renonce donc à juger et à dénoncer l’art
de nos jours.
L’art merdique est le fruit maudit, l’avortement
naturel
d’une époque étouffé par l’étroitesse et l’amour de
l’argent.
L’art merdique est donc en accord avec l’esprit
et la petitesse de notre temps voué à l’oubli.
Le merdisme est l’art de notre temps !
Le merdisme est donc un nouveau réalisme
reflet et représentation d’un monde de merde !
On ne détruit rien, il n’y a que d’épaves :
On accuse ! On incarne l’absurde pour poser la
question :
Est-ce que l’art et le monde ne peuvent être rien de
plus ?
mercredi 28 août 2013
Historique du Mouvement
L’automne
2012 un groupe d’étudiants de plusieurs nationalités sont allés ensemble
regarder une pièce de théâtre à la banlieue de Paris. Malgré leurs sensibilités
et formations très diverses ils se sont mis d’accord quant à la nature de cette
représentation : du merdisme ! Voilà le point de départ. De commun
accord ils ont décidé de pousser plus loin cette expérience en fondant un
courant artistique qui reprendrait les
principes merdistes et les appliquerait à la totalité du monde de l’art
contemporain. En effet l’art contemporain est déjà merdique. La spécificité apportée par ce groupe est de
faire consciemment ce que les artistes font déjà inconsciemment. Mettre à nu
les rouages secrets et vicieux, les non-dits honteux du marché de l’art de nos
jours.
Le
14 novembre 2012 ceux qui se sont autoproclamé « les merdistes » se
sont réunis au Musée du Louvre pour écrire l’ébauche du manifeste du mouvement.
La pièce de théâtre encore dans les
esprits, les principes du manifeste ont
été rédigés sous cette belle influence.
Le Manifeste Merdique !
L’art contemporain est déjà merdique !
On fait ce que tout le monde fait déjà
Et pourtant c’est du jamais vu !
Une critique merdique de l’art merdique !
Une relation sado-maso entre l’artiste et le public
!
La phase anale de l’art !
Le Merdisme ou l'Art qui s'Oublie;
Nos principes :
On s'en fiche du public !
Prépare-toi à nos agressions mentales et physiques !
Prépare-toi à nos agressions mentales et physiques !
De l’incohérence prêt-à-porter !
Donne-nous de l'argent pour nous moquer de toi
Et si tu ne comprends rien tant mieux pour nous;
On peut tout faire car on ne sait rien faire !
Très
vite les merdistes - opiniâtres, productifs et prosélytes - se sont attaqués à
tous les styles de production artistiques. Ils ont créé des vidéos, des
peintures, des poésies, de l’art plastique, des photomontages, des animations, de
la pyrogravure, de la musique…
Un
peu comme le romantisme le merdisme est aussi une « poésie universelle
progressive ». Il n’y a pas de limites pour la création merdiste. Les
merdistes peuvent faire tous les genres d’art car ils ne savent rien faire.
Tout homme est un artiste merdiste en potentiel. Le merdisme est l’art la plus
démocratique de tous les temps. C’est à cause de cela qu’ils ont créé une Galerie en ligne (lemerdisme.blogspot.fr)
accessible à tous. Dans cette Galerie les plusieurs artistes qui se réclament
du mouvement et indépendants peuvent publier leurs œuvres qui se répandent
très vite sur internet. Les merdistes ne sont pas soumis aux scrupules
petit-bourgeois qui contraignent les artistes à la mode. Ils sont à la fois les
créateurs, vendeurs et promoteurs de leur propre art. Ils n’ont pas peur
d’utiliser tous les moyens de communications modernes et de viralisation.
Ne
tourmentez pas les grands génies du XXe siècle !
Qui voit des
Picassos ou des Kandinskys dans l’art d’aujourd’hui ?
N’est pas là
le miroir du Merdisme !
Cherchez plutôt
parmi ces grands malins effrontés !
Ces
philistins ! Ces amants de l’argent ennemis de l’art
Qui
encombrent chaque jour nos salles d’expositions de propos vides,
D’art
pourri, de merdisme !
Faire de
l’art merdique ; n’est pas là notre apanage !
Tout le
monde le fait aujourd’hui !
Partout le
Merdisme « avant la lettre » !
Mais on le
fait au maximum !
On n’est
pas complexé !
On arrive au
dernier dégrée de l’Art Contemporain
Pour la
dépasser et tuer !
On n’a pas
peur d’être merdique,
Car nous
sommes les derniers !
Le
merdisme reprend les principes des mouvements artistiques du commencement du
XXe siècle. Etudiants et travailleurs ces artistes organisent en parallèle des
réunions fréquentes dans lesquelles ils enrichissent leur philosophie en
partageant leur sensibilité artistique et en produisant des œuvres
collectivement. Des plusieurs nationalités différents, les merdiste ont décidé
de traduire dans leur langues maternelles les textes le plus importants du
mouvement. Pourtant chaque traduction est un acte de recréation librement
inspiré pour les particularités de plusieurs cultures concernées. Des textes du
mouvement ont été affichés en plusieurs villes d’Europe et d’Amérique du Sud.
Le Merdisme
ne veut pas refonder l’art contemporain. Il veut l’imploser. Il veut ouvrir le
chemin au renouveau. Il ne se soucie pas de ce qui viendra après lui. Ce n’est
pas une révolution, il est plutôt une destruction. La pulsion de mort créatif :
Sein tari, sol brulé…
L’Art Contemporain est mort !
Le Merdisme est son comble, son
paroxysme !
Le premier et le dernier grand mouvement
D’Art Contemporain du siècle.
Le point final, pas la fin !
Le Merdisme meurt, pas l’art !
Aux nouveaux d’inventer le nouveau !
Nous ouvrons les allés par lesquelles
Marcherons les artistes de l’avenir.
Pas les génies nuls, les vauriens
d’aujourd’hui ;
Mais les vrais artistes !
N’ayez pas peur !
« Après nous, le déluge »
Les merdistes
Le Merdisme transforme les gens du
commun en artistes. Les membres qui font vivre chaque jour le mouvement ont à
cœur d’avoir une identité artistique propre. A travers le Merdisme ils récrient
leur propre expérience de vie. Cette nouvelle « naissance »
fantasmagorique les prémunis d’exposer leur vie privée aux frasques de la célébrité
et à la tentation des privilèges dont se targue les pseudos artistes contemporains.
Leurs nouvelles identités sont un mélange de fiction et rêves délirants.
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